Racing Club de Lens (5ème de L2 en 2018/2019)

Allez, si je vous dis les corons, le Stade Bollaert, Tony Vairelles, EricSikora, ou encore ceux que l’on surnomme depuis toujours les « Sang et Or », pas difficile de penser immédiatement aux joueurs nordistes du Racing Club de Lens, qui possèdent au demeurant l’un des meilleurs publics de France, sans contestations possible.

Passé à deux doigts d’une remontée à l’étage supérieur en juin dernier, ce barrage d’accession en L1 leur échappa malheureusement pour quelques détails qui auront eu une énorme importance au final. On pensera notamment à l’expulsion de leur excellent portier, Jean-Louis Leca au match aller… Dijon n’en demandait pas tant et ce sont finalement les joueurs d’Antoine Kombouaré qui sauveront leurs peaux in-extrémis pour signer un nouveau bail au plus haut niveau.

Et pour ne justement pas réitérer les mêmes erreurs, le club nordiste semble avoir mis toutes les chances de son côté pour jouer les premiers rôles dès cette saison. Les Sang et Or de Philippe Montaniern’ont pas perdu de temps sur le marché des transferts en attirant dans leurs filets quelques recrues et non des moindres, on pensera à l’ex capitaine du SC Bastia, le milieu Yannick Cahuzac, libre de tout contrat après son départ de Toulouse, ainsi que des valeurs sûr de L2.

Ainsi Clément Michelin (défenseur, AC Ajaccio), Manuel Perez (milieu, Clermont) ainsi que l’ancien capitaine grenoblois Florian Sotoca (attaquant) pour ne citer que les plus expérimentés, ont rejoint avec beaucoup d’enthousiasme, le club du Pas de Calais avec comme objectif commun : la remontée du Racing parmi l’élite du football français, ni plus, ni moins.

Tout le monde connait ou reconnait les joueurs lensois par ses belles couleurs « Sang et Or » qui ornent leurs maillots depuis des décennies. Des couleurs qui sont les nôtres également depuis la création de notre club en 1985 en hommage à l’armoirie de notre belle ville du Mans…

Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’à l’origine, l’association du RC Lens avait choisi comme couleurs : le vert et le noir pour ses tenues de match !  Le vert pour rappeler la place Verte et le noir pour le charbon des houillères en rapport avec les mines de charbon qui autrefois étaient l’étendard de cette région !

Ce n’est qu’après le conflit de la Première Guerre mondiale, que le Racing Club de Lens reprit la compétition en 1922, et c’est ainsi que le « Sang et Or » en référence au drapeau espagnol, deviendra les couleurs mythiques de ce club hors du commun !

Ils sont quelques-uns à avoir porter la tunique « Sang et Or » aussi bien du côté lensois que manceau, à commencer par Enzo Ebosse qui débute son histoire avec nous cette saison.

Marc Westerloppe (Lens 75/81 et Le Mans 1997/2001), Manuel Lerat (Lens 85/86 et Le Mans 90/93), Marc Maufroy (Lens 88/93 et Le Mans 93/95), Olivier Thomert(Le Mans 1999/2002 et Lens 2002/2007), Daniel Cousin (Le Mans 2000/2004 et Lens 2004/2007) puis le premier buteur du MMArena : Ludovic Baal (Le Mans 2007/2011 et Lens 2011/2015)

A vos marques, prêt, partez ! « Dominos Ligue 2 », nous revoilà !

Et oui, Le Mans FC, notre club de cœur que nous chérissons tant, est bel et bien de retour au haut niveau ! Quelle fierté et quel bonheur indescriptible doivent ressentir l’ensemble des supporters « Sang et Or », à l’heure d’aborder ce championnat que nous avons quitté, il y a de cela déjà 6 ans.

Le passé reste le passé et on ne reviendra pas dessus mais si on se retourne furtivement sur ces dernières années, c’est là que l’on peut se rendre compte du chemin parcouru pour retrouver la lumière…

Passé d’un dépôt de bilan et relégué en Division Honneur en 2013, au CFA 2 l’année suivante puis deux montées successives en passant du CFA au National et enfin la Ligue 2 en un temps aussi restreint, on peut le dire aujourd’hui, Le Mans FC est unique et c’est peut-être aussi pour cela que l’on aime ce club !

Et là, on ne pourra jamais assez remercier quelques personnes qui ont contribué, à des moments clés de son histoire, par leur courage et leur opiniâtreté à relever le challenge de mener Le Mans à ce qu’il est devenu aujourd’hui, à savoir un club professionnel.

On ne pourra jamais oublier Messieurs Jean-Pierre Pasquier et Thierry Gomez pour la présidence évidemment, mais également Stéphane Guedet et Jérôme Drouin, des enfants du club qui par leur amour du maillot « Sang et Or » ont remis Le Mans FC sur de bons rails, alors que notre situation était plus que délicate au demeurant.

On ne pourra oublier non plus, le travail titanesque réalisé par nos historiques Philippe Ferrand et Bernard Guedet entouré de leur équipe, qui au sein de l’association du Mans FC, se sont battus sans relâche, pour que Le Mans FC reste debout contre vents et marées.

L’histoire de notre équipe favorite en est à son commencement et nul doute que nous connaîtrons encore beaucoup de moments de peine et d’émotions dans un avenir proche. Cela se fera avec ses fidèles supporters « Sang et or », quelle que soit l’association d’ailleurs, qui eux n’ont également jamais rien lâché.

Pas besoin de rentrer dans les détails, les amoureux de notre club ont toujours été présents même dans les moments plus délicats et à voir l’engouement que suscite déjà cette première affiche face au RC Lens ce samedi, on peut se dire que tous ensemble, nous avons d’ores et déjà réussi notre pari !

Pensez donc, en pleine période des vacances, Le Mans FC et son MMArena va briller de mille feux devant les caméras de la chaîne BEIN SPORT, soutenu par plus de 15000 personnes en liesse pour fêter le retour de nos protégés, nos héros « Sang et Or ».

Il est bien connu qu’une équipe sans ses supporters n’est rien et au Mans, nous pouvons être très fiers d’appartenir à cette catégorie de fidèles qui, saison après saison, année après année, est toujours présente derrière nos joueurs et juste pour cela, vous pouvez être très fiers de vous.

Allez Le Mans FC !

Cyril Yvon

A quelques jours, quelques heures, de revoir notre équipe du Mans FC fouler à nouveau les pelouses de ce championnat de la « Dominos Ligue 2 », voici une petite revue d’effectif de nos « Sang et Or », poste par poste.

Aujourd’hui, place à nos gardiens de buts, Yohann Thuram, Jérémy Aymes en enfin Pierre Patron

Yohann Thuram (30 ans)

Illustre par son nom de famille forcément et notre « Lilian Thuram » national, Yohann est l’une des dernières recrues du Mans FC et pas des moindres puisque c’est un garçon très expérimenté qui débarque au sein du Mans FC.

Pas forcément attendu dans un premier temps, son arrivée fut un peu une surprise puisque Richard Déziré et son staff testaient le brestois Fabri depuis une semaine mais les bonnes opportunités ne sont pas légions dans un milieu hostile et très concurrentiel !

C’est donc avec plaisir que l’on accueille ce gardien qui portait les couleurs du club doyen depuis 3 saisons avec beaucoup d’à propos, Yohann étant désigné comme l’un des très bons portiers de cette division par ses pairs, signe que Le Mans ne s’est certainement pas trompé en le faisant venir dans ses rangs.

Jérémy Aymes (31 ans)

Titulaire indiscutable les ¾ de la saison dernière jusqu’à ce qu’une blessure au poignet ne l’éloigne des terrains jusqu’au terme de cette dernière, Nicolas Kocik prenant le relais avec brio, Jérémy va découvrir pour la première fois de sa carrière le niveau professionnel.

Formé à l’Olympique Lyonnais et passé notamment par le club de Granville en National 2, avant de rejoindre Le Mans l’an passé, ce jeune trentenaire et gros travailleur, est bien conscient de la chance qui est la sienne de découvrir l’antichambre du football français à ce moment-là de sa carrière.

Très bon sur sa ligne et capable d’arrêt réflexe lui permettant de se sortir de situation périlleuse, il a démontré sur le terrain que l’on pouvait compter sur lui en toutes circonstances, à Jérémy de saisir sa chance maintenant…

Pierre Patron (21 ans)

Recruté pour occuper le poste de doublure ou troisième gardien de l’effectif professionnel Sang et Or, la venue de Pierre Patron est certainement un pari sur l’avenir signé Richard Déziré.

Barré par la concurrence en Auvergne derrière Medhi Jeanninet et Remy Descamps la saison dernière, ce jeune portier en devenir, va continuer à apprendre les rudiments du haut niveau auprès des expérimentés Thuram et Aymes, sous la baguette de Thomas Fedrigo, l’entraineur des gardiens.

Pour ce breton passé auparavant par le Stade Brestois puis le VOC (Vannes) en équipe de jeune, cette année va être très importante pour montrer à tous que sa venue est loin d’être usurpé, après avoir passé ces deux dernières années au sein du Clermont Foot (L2)

Cyril Yvon