Ko debout, un instant
Mais toujours debout, présent !
Lorsque la fin du match à Paris fut sifflée
Nous étions tous sonnés
Ko debout, chancelants, éberlués
Nous savions qu’il se passait ailleurs
Des choses graves, des grands malheurs
Nous ne pensions plus à notre festive soirée
Loin de la victoire, les buts marqués
Nous n’étions plus des supporters enchantés
Mais brusquement des français tétanisés.
Des monstres guidés par de funestes gourous
Multipliaient des gestes fous !
Tous les commentaires sportifs muets
Une page s’est vite tournée
Gravement nous avons compris
Un grand malheur nous avait surpris.
Nous pensons à tous ceux en souffrance
A notre pays la France
Tous ensemble, unis, déterminés
Loin des clivages et petits intérêts minables
Nous allons savoir vaincre le mal.
Et cela passe par tout ce qu’on aime partager
Non… ils ne nous feront pas changer !!
On va continuer à vivre nos passions,
Ensemble nous sommes les gardiens
De notre bien commun
Notre civilisation.
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Albert Martel
15 novembre