Le Mans FC sera fixé sur son sort lundi soir ou mardi matin

Entendus par le Conseil d’État ce vendredi, le club sarthois et l’US Orléans devront patienter jusqu’à la semaine prochaine pour savoir s’ils seront repêchés ou pas.

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Photo : © Ouest-France

Après près de deux heures d’audience, l’ordonnance du Conseil d’État sera dévoilée lundi ou mardi au plus tard. Le président manceau Thierry Gomez a quitté le Conseil d’État dans la bonne humeur, même s’il semble très compliqué de dégager une tendance favorable ou non pour le club Manceau à cette heure. Les arguments de toutes les parties ont été pris en compte par le juge des référés Bertrand Dacosta.

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18 h 44. L’audience du Mans FC et de l’US Orléans devant le Conseil d’État est maintenant terminée. Le président Manceau, Thierry Gomez, s’est refusé à tout commentaire dans l’immédiat.

18 h 43. Après près de deux heures d’audience, le juge des référés, Bertrand Dacosta annonce l’institution ne sera close que lundi à 13 h ». Il rendra son ordonnance lundi soir ou mardi matin.

18 h 40. L’avocat de l’US Orléans insiste : Il est important de distinguer le monde professionnel du monde amateur car il y a des entreprises derrière. Alors que l’état tout entier met en œuvre des mesures pour sauver de nombreuses entreprises, seul le football dirait non, alors qu’on a les moyens de le faire ?

18 h 38. L’avocat d’Orléans contre-attaque sur l’argument de la FFF concernant des matches de Ligue 2 les soirs de Coupe d’Europe : Vous pensez sérieusement que si un soir de novembre on joue Pau-Dunkerque en même temps qu’un Chelsea-Juventus, on peut sérieusement dire qu’on va porter atteinte à l’intérêt supérieur du football ?

18 h 35. Thierry Gomez, président du Mans FC, concernant les éventuelles conséquences d’une Ligue 2 à 22 sur les équipes de National : Je me permets d’ajouter que repêcher des équipes ne peut être qu’une bonne nouvelle pour les clubs.

« La question du calendrier n’est pas rédhibitoire », Bertrand Dacosta, le juge des référés

18 h 30. Bertrand Dacosta, juge des référés, continue : « Concernant la question du calendrier, je n’ai pas le sentiment que cela soit rédhibitoire. C’est compliqué mais pas rédhibitoire ».

18 h 28. Bertrand Dacosta explique : Si on reprend les motifs exposés par la fédération. Un seul me paraît déterminant, celui tiré de l’idée qu’il faut une règle harmonieuse à tous les niveaux. Je ne suis pas certain qu’une saison blanche consisterait à une équité sportive ».

18 h 23. La FFF semble se réfugier derrière des soucis de calendrier alors que Le Mans et Orléans proposaient de rajouter quatre journées pendant les fenêtres UEFA.

18 h 22. Programmer en même temps : Cela n’est pas dans l’intérêt des supporters et porte préjudice au football. dit notamment l’UEFA lorsqu’elle a envoyé ses calendriers pour la saison 2020-2021, en septembre dernier. Autrement dit : on ne met pas de journée nationale en face de journée européenne. Cela limite les choix quand on veut faire un calendrier avec une L2 à 22. C’est ce qu’essaie de démontrer la FFF.

18 h 16. Toujours dans cette idée de jouer en même temps que les compétitions européennes : Un calendrier ce n’est pas mettre des couleurs dans des cases ajoute-t-on du côté des défenseurs.

18 h 08. Le président d’Orléans, Philippe Boutron, écoute les arguments de la FFF plutôt détendu, souriant de temps en temps à certains points. Thierry Gomez reste, lui, très fermé, sérieux. Les deux prennent des notes sans cesse.

18 h 06. Les clubs avaient avancé l’argument de jouer des matches en semaine, pendant des matches UEFA qui ne les concernent pas. L’avocat de la FFF répond : cela pose problème pour des questions de droits de retransmission télévisuelle, pour ne pas créer un impact négatif sur la retransmission des matches UEFA

17 h 49. L’avocate du Mans explique : Je pense qu’aujourd’hui, vous avez une situation bien différente de tout ce que vous avez eu jusque-là, puisque vous avez une base légale pour dire que OUI, le format à 22 est possible

Thierry Gomez : « Je suis triste »

17 h 46. L’avocate du Mans affirme : On a la sensation d’un 100 m qui se termine à 60 m. Il y a une absence de justice due à cette perte de chance ».

17 h 44. Thierry Gomez s’exprime : Je suis triste. Je ne pensais pas me tenir un jour ici face à la Fédération. J’ai du mal à comprendre cette décision. Le soir de cette AG, c’était un message très positif. On avait l’occasion de refermer cette parenthèse Covid sur un message solidaire.

17 h 34. L’avocat du Mans FC lance : L’équité c’est la préservation de l’égalité des chances. Pourquoi la FFF est la seule instance du sport à prononcer des relégations ?

17 h 28. Le juge des référés Bertrand Dacosta relate : Si je comprends bien, c’est plus dangereux de passer de la Ligue 2 à la National 1 que de la Ligue 1 à la Ligue 2 ?

17 h 23. L’avocat d’Orléans déclare : C’est particulier de l’invoquer (l’intérêt supérieur du football) pour réformer une décision qui ne fait qu’appliquer les textes ».

17 h 21. La jurisprudence définie l’intérêt supérieur du foot comme : décision de la Ligue ne doit pas porter atteinte aux intérêts généraux de la ligue concernée ».

17 h 13. L’US Orléans répond : C’est un argument de pure circonstance aujourd’hui.

17 h 12. La FFF estime ne pas avoir été consultée sur le vote d’une Ligue 2 à 22. La décision aurait été prise seule par l’AG de la LFP.

17 h 03. La LFP se rallie à la position de la FFF pour une Ligue 2 à 20 clubs.

17 h 01. L’audience devant le Conseil d’État commence.

16 h 33. Le président du Mans FC, Thierry Gomez, entre au Conseil d’État.

Source : https://www.ouest-france.fr/sport/football/le-mans-fc/direct-le-mans-fc-auditionne-par-le-conseil-d-etat-6893197

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