« Souvenirs de derby » (1) !
Ne nous le cachons pas, lorsque l’on parle de derby en Sarthe, tout de suite notre regard se tourne vers nos voisins tangos du Stade Lavallois, qui se trouvent à 86 kilomètres de nous.
Ces oppositions entre Le Mans et Laval sont des matchs que les supporters cochent en premier à la sortie du calendrier. Un coup d’œil sur la date et certains posent même des jours congés pour ne pas rater « le match de l’année » et prient le « bon dieu » pour que madame n’est rien de prévu en ce jour si particulier !
L’occasion était trop belle de recueillir vos témoignages à cette occasion, un vrai régal !
Corentin (Vice-Président du Support'R Club - chargé des réseaux sociaux et du site internet)
« Affronter le Stade Lavallois, ça nous rappelle forcément des souvenirs. Le premier qui me vient, c’est la désillusion lors du match retour au Stade Francis Le Basser, il y a deux ans. À la suite de notre défaite, nous avons vu Laval prendre le large avant le retour tonitruant du Mans FC pour arracher les barrages, et nous connaissons tous la suite !
Ce derby sera important pour revenir dans le haut du tableau face à un adversaire jouant également la montée. Je pronostique une victoire de notre équipe par un but d’écart. Un derby ça ne se joue pas, ça se gagne ! »
André Boivent (Membre du Support’R Club et rédacteur de la rubrique « Parole de Supporter »)
« Le Mans/Laval ou Laval/Le Mans, c’est le derby de toujours ! C’est quelque part, notre meilleur ennemi. Laval pendant très longtemps a été supérieur au Mans pour le football et les « tangos » une référence du temps où ils évoluaient en première division. Pour moi, un souvenir restera à vie !
Au Stade Francis Le Basser, lors de la saison 1976/1977, Laval accueillait la grande équipe de Saint Etienne. En troisième division, Le Mans, l’Union Sportive du Mans, jouait en lever de rideau contre la réserve du Stade. Il avait tellement plu avant la rencontre, que le terrain se détériorait au fil des minutes et Robert Herbin, l’entraineur de l’AS Saint Etienne avait fait pression sur l’arbitre de la rencontre afin d’arrêter le match à la pause alors que l’US menait deux buts à zéro, sur des buts de Patrick Sénéllier et Ante Anic !
La rencontre avait été rejoué quelques semaines plus tard et nous avions ramassé une "doudoune" (défaite 5 buts à 2), victime de la notoriété du match capital… »
Franck R (Administrateur compte twitter @LeMansFC_data)
« Le moment le plus marquant à titre personnel, concerne un déplacement en mars 2000. Le match était un vendredi soir à 20h et deux ou trois heures avant la rencontre, nous étions entre potes à réfléchir à notre soirée et on s’est décidé sur un coup de tête de partir sur Laval ! Juste le temps de prendre une écharpe, un maillot du club et c’était parti !
C’était la première fois que je mettais les pieds à Le Basser et je me rappelle que j’étais un peu étonné de la vétusté du Stade alors que Bollée n’était pas un modèle de modernité. Sans méchanceté aucune, on sentait bien que ça faisait plus rurale.
Après, je n’ai pas de souvenir marquant du match en lui-même si ce n’est qu’au bout de vingt minutes, le match était déjà plié puisque on était déjà mené 2 buts à 0. On s’était bien fait charrier par les spectateurs locaux mais ça restait toujours bon enfant, même lorsque nous avions réduit le score !
C’était une première expérience de derby chez l’adversaire et j’en garde des supers souvenirs, plus pour le folklore autour, que pour le match en lui-même »
Vincent Ganot (supporter du Mans FC)
« Lorsque je pense à Laval, j’ai tout de suite un souvenir particulier qui me revient, puisque nous nous étions déplacés en famille pour apporter notre soutien à notre équipe favorite, au Stade Francis Le Basser.
Et pour moi, c’était une première de voir jouer Le MUC 72 à l’extérieur ! Cela remonte à la saison 2001/2002 ou nous étions passé tout près d’une montée en Ligue 1. A l’époque, l’entraineur était Thierry Goudet et nous avions dans notre équipe de très bons joueurs comme Willy Bolivard, Jérôme Drouin, Olivier Pédemas, Didier Drogba, Stéphane Samson et Daniel Cousin.
Le MUC 72, en course pour être dans le trio de tête, avait été s’imposer sur le terrain des « tangos » sur le score de deux buts à un et des réalisations signées par notre duo d’attaquant Cousin/Samson, un super souvenir ! S’imposer face à nos voisins et avec la manière, ce n’est que du bonheur ! »
Pascal Paris (Membre du Conseil d’Administration du Support’R Club)
« Il y a un souvenir qui me revient de suite et ça ne remonte pas forcément à très longtemps. Mais cette victoire devant le Stade Lavallois, chez nous au MMArena devant 18985 personnes, reste un grand moment avec ce but de Romain Montiel en pleine lucarne.
On aurait dû les battre sur ce match, trois ou quatre zéros avec même un but refusé. Je me souviens de cette grosse affluence et cette ambiance de fête qui régnait ce jour-là.
Autre souvenir mais qui remonte à loin cette fois-ci. Le match de Coupe de France face à Laval lors de la saison en 1998/1999. J’étais à cette rencontre au Stade Léon Bollée et même si les souvenirs restent lointains, je me souviens de cette belle victoire sur le score de trois buts à un avec des réalisations signés Cyril Revillet et un double de « momo » Haddadou ! »
Kévin Davoust (Administrateur « La Tribune Mancelle »)
« Un match face à Laval représente forcément beaucoup pour moi, étant sarthois de naissance, il va sans dire qu’un derby entre manceaux et lavallois et quel que soit le sport d’ailleurs, revête toujours un intérêt et une certaine rivalité !
Je me souviens de l’un de mes premiers derbys, vécu en tant que supporter. Cela remonte à la saison 2010/2011 ou nous avions failli remonter en Ligue 1. Nous avions battu les tangos sur le score sans appel de quatre buts à zéro au MMArena, ce qui malheureusement ne fut pas suffisant pour accéder à l’élite.
Alors que tout s’était bien déroulé à l’intérieur du stade, en dehors, ça avait été un peu plus compliqué avec quelques pseudo supporters lavallois…Comme quoi, ce genre de rencontre n’est pas vécue de la même manière par tous.
Je suis issue de la génération 95, donc, je n’avais pas connu auparavant ce genre de derby contrairement à ces dernières années et cela reste, quoiqu’il arrive, un match de football.
Concernant cette rencontre, Il faut gagner ce match toujours spécial aux yeux des supporters qui peut sans doute, lancer définitivement notre saison ! »