C’est tout ce que nous attendons, pas plus, pas moins. Inutile de revenir en long et en large sur la dernière prestation indigente observée face à Concarneau où notre équipe du Mans FC a montré une nouvelle fois ses propres limites. Cette prestation face à un concurrent direct pour l’éventuelle obtention d’une troisième place, synonyme d’espoir et de barrage, pour accrocher le fameux sésame pouvant propulser le club manceau vers les étoiles, a fait pschitt…

Manque de leader, pas d’âme, pas de révolte, bref, on ne va pas y aller par quatre chemins, le dernier « joker » si on peut l’appeler ainsi a été grillé et de fort belle manière. Ce ne sont pas les déclarations du coach Didier Ollé-Nicole qui vont nous rassurer en ce sens.

« C’est récurrent à l’image du match que l’on a vécu à Bastia ou celui de la semaine dernière (NDLR : défaite 2-0 sur la pelouse de Sète). Sur la première mi-temps c’est vraiment intéressant mais, à un moment donné, dès qu’il y a un vrai coup de couteau de l’adversaire ou un grain de sable, on se rend compte que mentalement c’est difficile de se rebiffer pour aller à la guerre et aller chercher un résultat. Rapidement il y a une chape de plomb sur l’équipe... » (source Ouest France)

Un sentiment vécu par un grand nombre d’observateurs comme un aveu d’impuissance, que l’on avait depuis bien longtemps perçu malheureusement, mais qui finalement est libératoire, tellement cela était criant depuis plusieurs mois.

Capable du pire comme du meilleur, on ne peut éternellement se cacher derrière des excuses qui ne convainc plus grand monde. Notre club ayant décidé de la jouer « langue de bois » jusqu’à ce week-end et le communiqué envoyé par le président Gomez à l’ensemble des abonnés et partenaires, nous sommes donc bien sur la même longueur d’onde, c’est déjà ça !

« Nous avions fait le choix de recruter un entraineur expérimenté, maitrisant à la fois ce championnat mais également un savoir-faire certain eu égard à ses précédents clubs (…) Nous avions aussi constitué un effectif capable de répondre à nos ambitions, composé de joueurs à la fois expérimentés, matures ou jeunes, à fort potentiel.

Force est de constater que, malgré une petite période d’espoir en début d’année, nous n’avons pas réussi à créer un collectif, une force, une dynamique, en un mot, une EQUIPE » Thierry Gomez, Président du Mans FC

Cela n’enlève en rien notre profond attachement à nos couleurs et ce de tout temps, le Support’R Club étant présent aux côtés du Mans FC depuis sa création. Sachez bien, messieurs, que nous souffrons certainement plus que vous, ce club représentant beaucoup de choses à nos yeux.

Bien sûr, ce n’est que du sport et nous savons relativiser compte tenu de la situation que traverse notre pays depuis maintenant plus d’un an.

Mais un peu d’honneur pour sauver l’honneur « Sang et Or » est plus qu’attendu lors de ce derby face à nos voisins lavallois, en fâcheuse posture également et pas vernis par les coups du sort et ce fichu « Covid », qui les aura vu reporter plusieurs de leurs rencontres au cours de cette saison, qui ne restera pas dans les annales pour les deux clubs finalement…

Le mot « défaite » est à proscrire, alors ayez un peu d’orgueil pour une fois, afin de ne pas décevoir tous les gens qui vous soutiennent contre vents et marées.

Cyril Yvon

On aura beau avoir apprécié une bonne entame de match et une première demi-heure de jeu assez intéressante, il ne faut pas le nier, jamais nous n’aurions pensé que la tournure de cette rencontre, allait encore nous échapper inexorablement comme trop souvent lors de cet exercice que l’on voudrait vite oublier…

Bien en jambe, nos « Sang et Or » avaient pourtant bien démarrer ce premier acte avec de l’engagement et une réelle envie d’aller de l’avant qui était plaisante à regarder.

On pensait réellement que Maxime Etuin et ses coéquipiers étaient prêts à relever le défi pour nous faire mentir, on attendait que ça ! Offrir un nouveau succès aux supporters manceaux aurait été de bon augure et un réel plaisir pour nous, qui souffrons devant un tel gâchis. Des espoirs qui s’envolent au fil du temps.

Si le manque de réalisme et un gardien local en état de grâce faisaient face aux offensives mancelles au cours de ces premières quarante-cinq minutes de jeu, comment expliquer que notre équipe se soit liquéfiée d’un seul coup d’un seul, dès la reprise de la seconde période ?

Ce ne sont pourtant pas les consignes du coach Didier Ollé-Nicole à la mi-temps, qui n’eut cesse de marteler à ses joueurs d’être présent dès le coup d’envoi afin de répondre au duel physique proposé par les hommes de Nicolas Guibal et contenir une équipe locale très à l’aise sur son terrain, prenant d’ailleurs de plus en plus confiance dans cette partie.

Le « onze » manceau connaissait les données très importantes de cette vingt-cinquième journée où la défaite devait être interdite, sous peine de se voir dépasser pour de bon par une horde de concurrent, à l’affût du moindre faux pas de notre équipe favorite !

A croire que les leçons du passé ne sont pas retenues, c’est un fait. Il faudra s’y habituer jusqu’au terme de cette saison atypique où la vérité d’un jour, n’est pas celle du lendemain.

Cependant, on ne peut pas se contenter de ces prestations en demi-teinte lorsque l’on prétend retrouver l’échelon supérieur et là, on met le doigt sur un sujet qui fâche et ça fait trop longtemps que ça dure. 

A neuf rencontres de la fin de cet exercice, la situation du Mans FC est loin d’être celle que nous aurions espéré compte tenu des ambitions grandissantes d’un club relégué de L2 en mai dernier, à l’issue d’un match perdu sur le terrain juridique que tout le monde connait aujourd’hui.

Le destin « Sang et Or » est aujourd’hui bien en berne, bien que rien n’est perdu, on le conçoit bien. Mais en prenant en compte le fait que notre équipe est beaucoup trop irrégulière dans ses performances jusqu’ici pour renverser des montagnes et que, ses principaux concurrents ont tous deux ou trois matchs de retard à disputer, permettez-nous de douter fortement d’un renversement de situation.

Résigner, nous commençons à l’être, oui. Nous ne sommes pas dupes, messieurs, tout en étant bien conscients des difficultés inhérentes à disputer un championnat au vu du contexte sanitaire touchant l’ensemble du paysage footballistique français.

Mais de grâce, montrez nous un peu d’orgueil, un peu d’amour propre et arrachez-vous pour sauver encore ce qui peut l’être si ce n’est pour nous, au moins pour vous, afin de ne pas avoir de nouveaux regrets d’ici quelques semaines.

Cyril Yvon

Notre équipe favorite soufflant tellement le chaud et le froid depuis le début de cet exercice, nous sommes en droit de nous poser la question !

Cependant, ne boudons pas notre plaisir après ce huitième succès de la saison, acquis patiemment et avec la manière, le résultat d’un coaching qui aura porté ses fruits avec les rentrées conjuguées de Gope-Fenepej et Jean-Philippe Krasso, dont les apports auront été déterminant.

Si tout n’a pas été parfait, la réaction d’orgueil tant attendu et annoncé, aura été de mise et c’était important dans le contexte actuel, après une énième contre-performance face à Bourg-en-Bresse, qui aura beaucoup déplu à l’ensemble des fidèles partenaires et supporters du Mans FC.

Autour d’une équipe retrouvée, jouant son va-tout sans retenue et avec beaucoup de cœur, notre équipe favorite, même sans être flamboyante, aura su appuyer là ou ça fait mal et finalement enlever cette partie sur le score de deux buts à zéro.

Si tout reste possible dans ce championnat où à chaque journée, nous voyons bien que chaque formation bataille pour assurer son avenir et atteindre ses objectifs, le nôtre est toujours en balance ! 

Si pour les deux premières places, cela semble tout de même complexe d’aller les chercher, Bastia et Quevilly continuant tour à tour de jouer au « chat et la souris » pour convoiter cette place de leader, il n’en est pas de même pour cette troisième place synonyme de barragiste ou un groupe de 4/5 clubs peuvent encore espérer accrocher, au gré d’une fin de saison qui va s’annoncer passionnante.

Si les audoniens de Vincent Bordot sont actuellement dans une forme éblouissante, leur victoire en Coupe de France aux dépens du Racing Club de Lens le week-end dernier est là pour le prouver, avec encore trois rencontres en retard à disputer, le Red Star est dans une position des plus favorables pour ravir cette place si convoitée !

Evidemment, ces matchs à rattraper ne sont pas forcément déjà gagné d’avance, « dame coupe » prenant indéniablement beaucoup d’énergieet d’influx. Cependant, se focaliser sur d’éventuelles contreperformances des parisiens seraient la pire des erreurs à commettre !

Jouer son va-tout et se concentrer uniquement sur soi et son football afin de performer doit être l’unique objectif des hommes du coach Didier Ollé-Nicole.

Celui qui réussira à être le plus régulier sans se préoccuper des uns et des autres, sera certainement tout près de la vérité à l’aube de cette dernière ligne droite qui s’approche maintenant à grand pas.

Maintenant, le football est tellement fait de surprises que Le Mans FC et son capitaine Pierre Lemonnier nous doivent de saisir cette opportunité de rester dans cette « course à la montée » tant que sportivement tout reste encore possible.

Notre équipe « Sang et Or » aura trop joué avec le feu cette saison pour se poser les questions d’une telle situation et une flatteusequatrième place finalement. Alors autant se lâcher complètement et ne pas avoir de regrets dans quelques semaines !

L’adversaire du Mans qui se présentera sur sa pelouse du StadeLouis Michel ce samedi vient d’aller chercher un précieux match nul justement face au club audonien. C’est donc des sétois en net regain de forme dont devront se méfier Pierre Patron et ses coéquipiers, sous peine d’une nouvelle désillusion.

Mais on vous fait confiance pour que cela n’arrive pas ! 

Allez Le Mans FC

Cyril Yvon